Buvons-nous la même eau que les dinosaures ?

Sur Terre, pas de création d’eau, elle est simplement recyclée. Présente depuis les premiers temps de notre planète, sa quantité reste globalement la même.

Rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme

Cette célèbre phrase énoncée par un non moins célèbre chimiste du XVIIIème siècle, Antoine de Lavoisier, permet de comprendre comment il est possible de d’envisager le fait que l’eau présente au Jurassique il y a 150 millions d’années par exemple soit la même que celle présente aujourd’hui.

L’eau est présente sur Terre sous ses trois états : gazeux (vapeur dans l’air), liquide (océans, rivières, nappes phréatiques, pluie, nuages…) et solide (glace, neige, grêle…). Elle est en perpétuelle circulation entre les océans, l’atmosphère et les continents.



Le fameux cycle de l’eau

L’eau des océans, des lacs, des sols et celle qui provient des plantes s’évapore sous l’effet du rayonnement solaire. La vapeur d’eau présente dans l’air se condense en fines gouttelettes et forme les nuages, puis retombe sous forme de précipitations sur les océans et les continents. Une partie de l’eau qui se retrouve sur les continents ruisselle sur le sol et aboutit dans les océans. L’autre partie s’infiltre dans le sol et alimente les nappes phréatiques.

L’eau n’est pas seulement présente à la surface de la planète, elle est également contenue à diverses profondeurs de la Terre et à toutes températures.



L’origine de l’eau sur Terre

La masse d’eau ne représente que 0,02% de la masse totale de la Terre. D’où vient-elle ? L’une des principales hypothèses est que l’eau aurait été apportée par les astéroïdes et les comètes qui ont bombardés la Terre lors de sa formation il y a 4,5 milliards d’années. Des travaux récents avancent également l’hypothèse selon laquelle la Terre aurait été riche en eau dès son origine, contenue en abondance dans les roches qui l’ont constituée.



Une planète bleue

L’eau recouvre 70% de la surface du globe, ce volume est resté stable à travers les âges. Elle est salée à 96,5 %, se retrouve dans les océans, les mers intérieures, mais aussi dans certaines nappes souterraines. L’eau douce ne représente que 3,5 % de l’eau totale du globe. Dans ce faible pourcentage, les glaces polaires représentent 2 % et l’eau douce disponible 0,7 %.





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